La progression de la demande en viande biologique rend urgent de développer les cultures bios dédiées à l’alimentation animale, ainsi que les outils de transformation dédiés

Vers une multiplication des formules à valeur ajoutée

Mais évidemment, les choses ne sont pas si simples. La disponibilité des coproduits n’est pas toujours en phase avec la demande. La composition chimique des coproduits doit elle-même être contrôlée, car le temps où l’on donnait aux animaux de ferme les surplus et déchets végétaux – et aussi animaux – est révolu.

Aujourd’hui, les coproduits voient leur coût d’opportunité s’additionner de coûts de retraitement destinés à les purifier et les ajuster aux besoins de l’acheteur, en termes de composition chimique. En réalité, ils font désormais souvent l’objet d’un « raffinage » destiné à en extraire tel ou tel élément minéral, molécule ou protéine, qui sera réincorporé dans une nouvelle formulation….

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