Les éleveurs d’ovins-caprins sont exaspérés. Ces dernières années, leurs bêtes ont été régulièrement attaquées par des chiens. Résultat : jusqu’à 50% des cheptels ont été décimés. Les agresseurs ne sont pas des chiens errants mais des animaux domestiques laissés libres par leur propriétaire. Gérard Guitteaud (Confédération rurale) a récemment tiré la sonnette d’alarme sur les médias martiniquais. Comme avant lui Christophe Roy de Belleplaine, président de l’association des moutons marqués Parc naturel. Il s’exprimait il y a quelques mois dans le quotidien France-Antilles.
La situation est complexe car la plupart des propriétaires de chiens n’ont pas d’assurance. Les éleveurs ne peuvent donc être indemnisés. Ils lancent un cri d’alarme et demandent aux autorités d’agir rapidement contre ce véritable fléau pour la filière ovins-caprins de Martinique.